ZRX Club de France

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Samedi matin, mes nains sont en vacances chez les grands-parents
madame au boulot et la liste des instructions pour la journée vierge
huummm une bonne journée pour moi et la ducat' s'annonce.
Le Bi s'ébroue lentement dans la douce chaleur urbaine de ce début de
journée où le marchée bat son plein , où les ménagères tirent leurs
caddies, où les gones font la courses en vélo, j'aime la ville le
matin au soleil voir toutes ces vies s'emmêlées.
J'aime la ville mais ce n'est pas un chouette espace de liberté pour
motos et motards alors je m'esquive plein Est.
Lyon est une grande ville avec comme avantage d'être proche de la
campagne alors je me retrouve vite au milieu des champs et des
forets.
Sortie de Lozanne oh oh que d'appels de phares, la maréchaussée doit
être de sortie.Je passe en mode enroulement tranquille histoire de
calmer les flux dans les Sils j'aime pas les sonomètres.
Parking sur la droite deux BMW bleu avec deux hommes bleu surveille
la circulation anecdotique.
Je passe pépère, zyeute les gengen qui me font un p'tit signe de la
mains m'ouaif pas chien je réponds du pied .
Ahhhhh rétro deux phares décollent et prennent ma roue, m.....e,
m.....e je suis tombé sur deux insensibles aux charmes du bi libre.
Un oeil dans le rétro un sur la route je continu ma route. Ils sont
toujours derrière mais suivent mon rythme sans forcer l'allure ni
gyro ni sirènes.
Je reprends un rythme normal et vie ma vie c'est pas pour moi,
cligno à gauche, passage de la voie de chemin de fer 50 mètres
cligno à droite.
Je suis au début du col du pilon gnierk gnierk le début d'un de mes
circuits préférés pour une journée moto.
Remer.e les deux feu sont encore là.Vont me pourrirent ma montée
me..e.
Et là .... une balle bleu me dépasse et une autre me pousse au luc
avec force appel de phare.
Circonspect je colle à droite, le gengen se porte à ma hauteur et me
fait voir ma poignée droite avec un signe comme quoi il faut aller
de l'avant.
La BM de devant a ralenti et donne de petit coup de gaz en faisant
yoyo.
J'hallucine ils veulent ce tirer une bourre ou quoi.
C'est les forces de l'ordre donc j'obtempère et tourne la poignée.
Commence alors je crois un moment qui restera gravé à jamais dans ma
mémoire de motard.
Le motard de devant part comme un furieux et l'autre se recale dans
ma roue arrière. Les virage s'enchaînent je reprend un peu confiance
ils sont vraiment là pour jouer.
Celui de devant s'en va inexorablement en faisant frotter les
valoches, celui de derrière m'énerve en pointant sa roue avant dans
certains virages en me faisant des signes qu'il aurait pu me pourrir
et se remet à l'arrière.
Cela dure comme ça sur 17 Km.
Au sommet le premier attend dans le genre j'ai déjà finit ma clope
bande de trou trou, et ce met au milieu de la chaussée en me faisant
signe de m'arrête genre interpellation.
Euh je rêve là ils vont pas faire ça.
Je suis tombé sur des lurons.
"Fait un jolie bruit ta Ducat' font des sacrées machines ces
italiens"
"euh oui monsieur vous avez raisons..."
"Tu conduis trop raide t'es pas coulant avec ta machine"
"euh oui monsieur mais j'avais deux gendarmes avec moi ..."
Ils sont mort de rire quand je commence enfin à me décontracter et
me dire que j'suis tombé sur deux Motard plutôt que deux gendarmes.
On discute alors le temps de cloper et ils me demandent mon
programme.
J'vais me taper une petite graine au bord du lac de cublize et je me
fais le col des sauvages (si si c'est son nom).
D'accord on marche avec toi si cela ne te dérange pas, qu'ils me
disent. Je continu d'halluciner.
On échange des points vus motardesque devant un sandwich bière pour
moi coca pour eux ils sont en services qu'ils me disent. Des barjots
j'vous dis.
INTERMÈDE COMPLÈTEMENT HS MAIS....
Pendant la collation une Fiesta de plus d'age pourrie de pourrie
fait des zigzags sur la chaussée et vient sur le parking du snack.
Mes pandores redeviennent pandores.
Pourquoi cet intermède ?
Car les deux péllot dans la voiture sont alcoolisés de chez
alcoolisés le conducteur essaye vaguement de fournir une explication
et le deuxième n'a pas broncher et regarde le sol entre ses jambes
depuis qu'ils sont arrivés.
Le gendarme coté passager un peu énerve signale à son collègue que le
passager n'a pas sa ceinture.
Et là la brève de comptoir par excellence qui a finie d'énerver les
gengen.
Le passager se redresse et dit "La ceinture j'peux pas la mettre il
y a un trou dans la carrosserie et des guêpes y ont fait un nid
alors je surveille et des qu'il y en a une qui sort j'la tue".
Aujourd'hui c'est journée barge.
FIN DE L'INTERMÈDE

La milice rurale locale récupère les deux larrons bourrés et nous
revoilà parti vers les sauvages puis redescente sur Tarare .
Les deux gengen me distille toujours quelques conseil et gaz sur le
pin bouchain.
Rehallucination une BM part gaz et pin pon fait peter le deux tons
l'autre m'invite à prendre sa roue. J'avais jamais pris le pin comme-
ça.
Clopes au sommet mes deux lascars partent sur Feurs je redescend sur
Lyon.
J'ai grandis avec la crête et je pensais pas qu'un jours je me
ferais deux potes militaires.
Ce fut grâce à vous messieurs une magnifique journée de moto qui
restera à jamais dans ma mémoire.
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