ZRX Club de France

C'est dans l'air du temps.

Je vous propose que nous exposions notre meilleur souvenir de rencontre avec les MIB (si ça arrive!). c'est pas pour fayoter mais ça arrive, alors dans ces périodes d'amalgames, ça fait du bien.


Je commence.

A l'époque, j'étais VRP pour une boite de tatouage antivol moto; En fait j'étais le seul commercial et je n'avais pas de permis auto. Donc, je sillonait la France sur mon 900Z1 (50000Km/ans). un jour en plein hiver du coté de Moulins (froid, neige en grésil...) en bas d'une cote à un feu des MIB dans une camionnette. Bon, la 900 faisait un barouf d'enfer avec le 4/1 de l'époque (genre tromblon vide), il me font signe...

Pendant que je donnais mes papiers à l'un, l'autre tournait autour de la bécane et voit que j'étais immatriculé 83. Ils ont tout laissé tomber, m'ont fait monter dans le camion et m'ont filé un café on a discuté le coup, je me suis réchauffé et je suis parti.

Clignos! c'est quoi? j'en avais pas
l'échappement : déjà cité
ma tenue: ben heu! d'époque: flight jacket avec une combinaison de pêcheur, sac poublelle autour des poignées et des arpions (en fait des sacs de supermarché: de la pub gratuite quoi).


Ils m'auraient filé une/des prunes et j'avais rien à dire... ils ont juste compris que j'étais là pour le taf et qu'il me restait environ 600 bornes pour rentrer à la maison...

Si vous en avez vous aussi.

si ça c'est pô du bol , pis j'pense que les MIB étaient plus cool à l'époque , les politicars aussi du reste

ZRXolivier a écrit :Clignos! c'est quoi? j'en avais pas

les clignos ne sont pas obligatoires sur une moto ,fô juste lever le bras pour tourner par contre si tu en as , ils doivent fonctionner

simpa ta petite histoire!!

moi aussi j'en ai eu pas plus vieille que de cette été.....

depart de Dreux pour la rochelle arrivé a la barrière de péage de Chartres les MIB avec une alfa coupé immatriculation diplomatique.
les MIB tourne autour de la machine et commence a discuter avant de partir il fond "si tu veux nous on va sur angers" faut pas me dire 2 fois il me fond signe de me mettre entre eux du coup 220-230 km/h tout le long
il fond signe qu'il sorte un signe de remerciment et je continu ma route...

résutat 3 heures seulement pour aller a la rochelle et un léger mal de coup quand meme (250 km a plus de 200 )

comme quoi y'a pas que des con...

il est de marseille notre tiny toon 250km a plus de 200 c'etait quoi ta moto pas un ZRX

Moi, en plus des nombreux et sympathiques gendarmes que je connais, une des "rencontre" les plus sympa fut celle avec des gendarmes à Moto de Dijon, lors d'une journée "sécurité routière" à Prenois.

Le circuit assez balèze type "examen pour moniteur (le prof quoi!) de moto école" réussi (haut la main, mais avec pas mal de sueur) en BM de service là où une ER5 passait tout juste, les tours sur circuit en fin de journée avec eux devant (frottage de valise inside), le pilotage "fun" (limite stunt: passage pilote à l'envers sur la ligne droite du circuit ) à la supermotard sur les gravillons du parking , méga bouffe le soir, etc., ça a de la gueule!

Mais c'est comme tout, tout dépend de l'homme qu'il y a sous l'uniforme! (nan, pasque les CRS de la 77 (ou 94, j'sais pu), et ben, ça n'a rien à voir, et c'est bien dommage

je vais pas ouvrir un nouveau sujet mais après le meilleur; le pire.


Même si sur le fond, j'étais en tort, celui là était assez gratiné:

Avenue de Paris (2X3 voies) à Versailles, un mardi matin 3° semaine d'aout. Pas un chat. Je démarre au feu et je monte mes rapports très gentiment (genre je me balade cool). 1, 2, 3, 4 au loin le feu passe au rouge, je laisse tomber le régime moteur et suis en roue libre...

Renault express garé au feu, portes arrières ouvertes.

Un MIB me fait signe de m'arrêter. Ce que je fais. Je coupe le contact, descend de la bécane et enlève mon casque (comme il se doit). Le MIB me fait avancer vers l'intérieur du Express et là un bouledogue me grogne que j'étais à 93KMh.
ils étaient 3, 2 ont regardé mes papiers, et le bouledogue lui me gueulait copieusement dessus , gros malaise pour tout le monde... Je lui dit que je suis commercial et que mon permis c'est mon outil de travail, que je le ferai plus... Ses potes lui propose de tomber la vitesse retenue à 60... NADA, ses derniers mots: vous verrez avec le juge.


Je ne conteste pas la vitesse (vous imaginez, vous roulez hyper cool, en passant les vitesses à 3-4000; personne, il fait beau, vous ètes en vacance, bref vous faites tout sauf provoquer quoi que ce soit) mais le fait que ce type s'est contenté d'appliquer les règles sans aucune notion d'analyse du risque et surtout je conteste le fait que ce genre de type profite de sa position pour être malpoli, agressif. Espérant bien sur la réaction qui tue! parceque là avec celui la j'étais sur de l'outrage à agent et tout le reste.

Bilan: (c'était avant le délire du jardinier) 15 jours de suspension, 4 points et 2000 balles d'amende.

Bref, en y repensant, j'ai finalement plus de bons souvenirs que de mauvais et tant mieux

Philippe LAURENS a écrit :C'est même mon pote préféré !

Je le vois tous les jours dans ma glace en me rasant le matin !

C'EST MOI

Par contre j'en connais d'autres, je ne voudrais pas être contrevenant et tomber sous leurs pattes, quels cons !!!!!

T'es trop bon Philippe

Dans le registre salle expérience...

Poste de police en zone urbaine, rue montante en "S" et en devers...
C'était un midi, je rentrais déjeuner. La chaussée était grasse genre GO et ... badaboum : la 125 MZ (l'ETS ) par terre à 40 à l'heure.
M'en vais traverser la rue pour en signaler l'état au agents....
Qu'est ce que j'avais pas fait là! Toutes les phrases toutes faites y sont passées : les jeunes, la moto, la vitesse... j'en passe et des meilleures.
A l'époque j'avais 17 piges et je bosais avec ma machine. J'avais monté une paire de sacoches en fibre fabriquées par un pote de l'époque qu'était flic à moto!!! ... ce qui prouve le brassage B/C (bons/cons).
Et bien je vous le donne en mille : j'ai eu droit à une perquisition des malles!!!
Groso modo je leur avait pourri l'apéro...
ça fait chaud au coeur
Je suis reparti de là avec mon fut' percé, les égratignures dessous et encore plus à l'intérieur....

C'était il y aura bientôt 30 ans. Donc les histoires d'époques, etc...
C'est surtout l'homme qui est sous l'habit qui compte. Celui-ci ne fait pas le moine comme le dit la maxime... mais Brassens a aussi dit "quand on est con... on est con... et là peu importe l'habit!

D'un pur plan humain j'ai retouvé "mon" MIB régulièrement... les aléas de la vie faisant.
La vie ne l'a pas gâté. Je n'en dirait pas plus ici. Mais s'il n'avait pas fait évoluer son comportement entretemps je suis moins surpris de ce qui lui est arrivé

Allez on va verser dans un peu plus positif.

2000. Mon aubergine 1100 sort de rodage et, évidemment j'ai envie de voir ce qu'elle a dans le ventre.
Pas de chance justement ce jour là : radar sur le bout d'autoroute
Je me fais arreter au giratoire par un apellé : Monsieur vous avez été controlé à 165... papiers du véhicule, permis de conduire. Heureusement que l'appareil était pas plus loin : j'était en pleine coupure plus tôt ils auraient eu une limande sur la photo...
Là le gus veut que je sorte le triptyque enquillé dans le plastique du portefeuille... je lui explique que je risque fort de le déchirer : "pas l'savoir".
Arrive un grand type habillé en nylon avec ses galons de MDL chef : "laissez je m'en occupe, suivez moi Monsieur" Je le regarde de cape en pied et lui demande "motards?" tendant son index vers le sol il me répond : "les bottes"
On rentre dans le fourgon. L'atmosphère est détendue, on cause moto...
Il me donnera la prune avec les explications et recommandations qui vont bien mais la relation humaine avait tout changé au contexte.
On peut faire son boulot, le faire bien, sans aboyer comme le bouledogue d'Olivier

Salut! je vais y mettre la mienne :
Juillet 99 ou 2000 je ne sais plus; dernier jour de taf avant les congés ;
l'autoroute Lille / Paris ; à la grande tirelire un jeune MIB m'invite à stationner derrière son estafette ; papiers SVP qu'il va porter à son chef lequel rapplique d'un pas las ; il me regarde, regarde le casque de chantier sur la plage arrière, me rend les papiers en me disant :" puisque vous avez un fils dans la Gendarmerie je vous laisse partir" ; moi interloqué je lui dis honnêtement qu'il y a maldonne ; il répond avec ce ton
mi-patient mi-fatigué qu'on prend pour expliquer à un débile léger que : J'AI un fils dans la Gendarmerie et que je peux partir et que c'est ce qu'il dira à ses collègues ! J'ai balbutié un vague merci et je n'ai pas demandé mon reste ! Merci à toi Brigadier si par hasard tu lis un jour ces lignes !