Message
par Dexter » lun. déc. 29, 2014 10:52
Hello tout le monde,
Eh voilà !!!
Ce qui devait arriver, est arrivé !
C’était bien la peine de prévenir, tiens !
En effet, après ces Fêtes de Noël, la fatigue est bien là !
Tu m’étonnes, John… on a quand même fait assez fort.
De plus, comme on a de la famille de Pologne qui est là, on a vraiment voulu leur faire découvrir un Noël « à la française », avec son lot d’huîtres et autres fruits de mer (succès assez mitigé… moi-même je ne m’y suis toujours pas fait) ses différents vins qui accompagnent, chacun, le mieux tel ou tel plat, sans oublier l’apéritif à rallonge qui te fait déjà chauffer les oreilles, et les canapés et petits-fours (qu’on a passé l’après-midi à faire et tartiner…) qui te calent avant de passer aux choses sérieuses !
Bien entendu, le repas fût conclu à grands renforts de vodka, ce qui a fini de nous faire pétiller les mirettes, et nous a donné de la gouaille pour entonner les koledy (chants traditionnels polonais)
Enfin, vers 7h du matin, après avoir asséché un nombre indécent de boutanches, nous nous sommes résolus à nous coucher, sachant pertinemment que les hostilités reprendraient vers 13h… Et ce fût le cas.
Bon, il faut tout de même avouer que là, les parties en présence accusant un certain niveau de fatigue, le combat fût moins acharné. Néanmoins, on a quand même pu assister, de-ci, de-là, à de belles ripostes, voire mêmes des tentatives de contre-attaques.
Bref, au deuxième jour de combat, on s’est battu comme des lions, mais on est tombé comme des mouches !
Par contre, le Père Noël ne m’avait pas oublié (il n’avait d’ailleurs oublié personne, et vu les yeux des convives, il a fait mouche à chaque fois) et m’a déposé, entre autre, une paire de TCX S-Speed GoreTex, sous le sapin. Elles sont vraiment sympas ces ballerines !
Le 26, j’ai quand même réussi à partir bosser, après avoir :
- mis 3 plombes à me sortir du lit,
- pris une douche de 2 heures (pour essayer de remettre les idées en place. Le résultat n’est pas super net…)
- trébuché 2 fois dans ce con d’chat qui n’a rien d’autre à foutre que d’essayer de me faire tâter du carrelage, en prenant un malin plaisir à se glisser entre mes pattes, en mode « croc en jambes »,
- ingurgité ½ litre d’extrait de café (‘tain, j’ai le palpitant qui frôle les 295 pulsations/mn !!! Mais le cortex reste comme plongé dans de la ouate…)
Et comme dirait la pub « Et c’est pas fini ! »
Bah ouais… deux autres couples sont arrivés samedi, en provenance de Voïvodie de Silésie, afin de passer le réveillon de la St Sylvestre ensemble.
Et depuis, forcément, on a assez largement remis le couvert, histoire de ne pas chopper un claquage, le jour J !!!
La St Sylvestre ?! (Tiens, quelle idée de s'appeler comme le chat qui cherche sans cesse à bouffer Titi, ou comme ce pseudo acteur bodybuildé qui n’a besoin de personne, non pas en Harley Davidson, mais pour aller récupérer, manu militari, des POW en Asie, ou ailleurs...)
Bref… La St Sylvestre, disais-je… là, c'est encore autre chose, mais à peine plus « light » !
On vide les légumes du bac à légumes, pour les remplacer par du champagne ; on s'essaie, une Nième fois, à la soupe de champagne à base de mousseux de bas étage, en se disant que de toute façon, personne ne remarquera la différence, et qu'il suffit de forcer un peu sur le Cointreau ou le Grand Marnier. Et puis de toute façon, celui qui n’est pas content… tant pis pour lui ! Et toc !
Le thème de la soirée (déguisée, bien entendu…) étant, comme tous les ans, les 70's, on se demande si on va remettre les mêmes frusques que l'année dernière et que tout le monde avait tant apprécié, ou si, pour changer un peu, on n'irait pas faire un tour chez Emmaüs, histoire de trouver la fameuse chemise violette, à jabot et col pelle-à-tarte, qui faisait fureur au lendemain de la canicule de ‘76, et qui, à l'époque, allait si bien à tonton Christian mais que taty Josiane avait cramé (quelle cruche celle-là, sans déconner !) en laissant le fer à repasser sur coton, alors que c’était de l’acrylique.
Il ne faudra surtout pas oublier de se rendre dans son magasin de farces et attrapes préféré, afin de faire le plein de cotillons, sarbacanes et feux d'artifice.
Bah oui, c'est toujours une super idée, ça, de faire péter des feux d'artifice, vers minuit, en beuglant "Bonne Année" à qui veut l'entendre, et s'entendre répondre, comme par écho, la même chose, deux pâtés de maisons plus loin.
De plus, c'est la seule – fort heureusement - occasion de l'année où on « lèche » la joue à un nombre incalculable de personnes, qu'on les connaisse ou non.
On essaiera, encore une fois, de balancer un SMS de voeux à l'ensemble de son répertoire, en sachant pertinemment que le réseau sera rapidement saturé. Et on maudira son opérateur car, forcément, ça doit être de sa faute (et non celle du débile décérébré qui essaie de faire passer un char Leclerc sur un pont de singe... et qui se dit : "Rhooo p_tain d'm_rde, ça passe pas !!! Font ch_ier chez Orange… ou SFR ou Bouygues ou Free ou...)
Ou alors, pour feinter, le malin qui nous habite pourrait toujours jouer la technique de l'anticipation, en l'envoyant vers 22/23h. Hip-hop, Momo. Les mains dans le nez, et les doigts dans les poches (ouais, c'est ça... et mes c_uilles sur ton nez, c'est des jumelles ?! Et pourquoi pas l'avant veille aussi ?! Pfffff !!!)
Bref... depuis des années et des années, toutes les années commencent de la même manière : un mal au crâne de dingue et un bide 3 fois retourné !
Une année ne fait, en réalité, que 364 jours. Le 1er jour comptant pour du beurre, car c’est un jour de grosse fatigue et de régénération.
Donc, en avant pour le citrate de bétaïne et les efferalgans, qu'on aura acheté en quantités industrielles.
Rebelote aussi, pour les bonnes résolutions. La première étant, depuis de très nombreuses années : « Non là, franchement, cette fois c'est sûr, demain j'arrête les conneries ! »
Mais en fait, on peut se demander si « demain » existe vraiment… car les conneries ne s’arrêtent pas.
Aussi, et sur ces « quelques » mots, je vous souhaite une excellente année 2015, à tous points de vue !
Motardement, zédérixement,
Dexter
Celui qui hésite, échoue !