Coup de blues...
Publié : dim. mai 25, 2008 22:44
Ce matin, je me suis levé d'humeur maussade. Petit déj' avec ma douce, le téléphone qui sonne... Suis parti dans le garage, embrassant du regard les deux montures, mes deux Kawa noires. Je me suis approché de "la Grosse", l'ai manoeuvrée lentement. On a fait un peu de place à Gipi, puisque c'est bien elle qu'il fallait sortir. Débéquillage, je la recule avec douceur sur le trottoir. Là, je la regarde longuement, me remémorant les longues virées à son guidon. Les pannes aussi, comme ce démontage en règle sous un lampadaire à une heure du matin avant l'Angleterre, ou cette poussette de nuit (encore !) un premier janvier et sous la pluie, le long de la N12... Put..., ce qu'on a pu en vivre de ces histoires à nous deux ! Un vrai roman de JBT, un "livre dont vous êtes le héros"...
Puis la voiture est arrivée, affublée de sa remorque. Le type en est sorti, on a vite sympatisé. On a pas fait ça en lousedé, on a traité à côté de toi. D'ailleurs il n'a pas discuté le tarif. On a sollicité le démarreur, tu nous a gratifié de tes poum poum poum réguliers et si caractéristiques. En pleine santé malgré tes 76000km, toute d'origine. Certes, les plastiques ont vécu, on n'est pas une moto de débutants impunément. Mais tu n'avais pas à rougir de tes onze printemps, et je sais en mon fort intérieur qu'il y a encore mille et une opportunités de ballades qui attendent tes pistons un peu délaissés ces derniers temps. Parce que je n'avais plus le temps de l'entretenir, j'ai fini par me résoudre à vendre ma première moto. Je ne l'ai pas fait de gaité de coeur, mais il est des décisions qui s'imposent d'elles même. Pas de regret en soi, puisqu'il FALLAIT la vendre. Mais une grosse boule à la gorge lorsque la voiture s'est éloignée.
Et c'est des larmes pleins les yeux que je me suis promis, caressant le réservoir de celle qu'il me reste, que JAMAIS je ne m'en séparerai...
Je suis un grand émotif en fait.
Dernier regard :
Puis la voiture est arrivée, affublée de sa remorque. Le type en est sorti, on a vite sympatisé. On a pas fait ça en lousedé, on a traité à côté de toi. D'ailleurs il n'a pas discuté le tarif. On a sollicité le démarreur, tu nous a gratifié de tes poum poum poum réguliers et si caractéristiques. En pleine santé malgré tes 76000km, toute d'origine. Certes, les plastiques ont vécu, on n'est pas une moto de débutants impunément. Mais tu n'avais pas à rougir de tes onze printemps, et je sais en mon fort intérieur qu'il y a encore mille et une opportunités de ballades qui attendent tes pistons un peu délaissés ces derniers temps. Parce que je n'avais plus le temps de l'entretenir, j'ai fini par me résoudre à vendre ma première moto. Je ne l'ai pas fait de gaité de coeur, mais il est des décisions qui s'imposent d'elles même. Pas de regret en soi, puisqu'il FALLAIT la vendre. Mais une grosse boule à la gorge lorsque la voiture s'est éloignée.
Et c'est des larmes pleins les yeux que je me suis promis, caressant le réservoir de celle qu'il me reste, que JAMAIS je ne m'en séparerai...
Je suis un grand émotif en fait.
Dernier regard :